lundi 8 août 2016

Prendre soin de soi au rythme des vacances

Le mois de juillet s'en est déjà allé, et je me sens revigorée! Qu'ai-je fait, vous demandez-vous, pour effacer les poches profondément installées sous mes yeux? Comment ai-je réussi à récupérer le sourire, le calme et la santé mentale?

Et bien, je vous invite à vous faire un petit thé et à vous installer confortablement avant de lire ce qui va suivre. Allez-y, je vous attends...

Ca y est? Bien. Voici donc comme promis mes astuces pour se faire du bien. 

1. Dormir

J'ai dormi. J'ai beaucoup dormi et je continue de beaucoup dormir. En moyenne 9heures par nuit. Plus des siestes parfois. Oui, mesdames et messieurs, je suis bien consciente que c'est difficile de dormir quand on a des enfants. Surtout lorsque l'on profite de chaque instant de leur sommeil pour faire les 1001 choses qu'on n'a pas le temps de faire lorsque nos chères petites têtes blondes (ou brunes) sont réveillées. C'est justement là le secret: j'ai diminué de 80% mes "obligations" pour me concentrer sur mes besoins. Donc, hier, à 20h30, juste après avoir mis ma petite Miss au lit, j'y suis allée moi aussi. Résultat: record battu, 12h de sommeil. 

2. Manger sain

Je vous avoue que les derniers 5 mois avant les vacances ont été quelque peu chaotiques en termes d'alimentation. Il s'avère très compliqué de se nourrir sainement lorsqu'on n'a le temps de rien et qu'on n'a dès lors envie que d'une poignée de choses: des frites, du chocolat, des beignets, des pâtes. Pleeeeins de pâtes. Alors les kilos si durement perdus ont fait leur grand Come Back. Mais tout ça, c'est du passé. Car en date du 1er juillet, tout a changé. Salades vertes, légumes assaisonnés, makis maison, fruits, pleins de fruits, etc. Je garde un journal de ce que je mange, j'essaye de garder mes glucides, mes gras et mes protéines en équilibre et de faire le pleins de fibres (et de ne pas dépasser 1400 kcal par jour, mais ça, chacun son délire ^^)

3. Boire beaucoup

D'eau, évidemment. Jusqu'à deux litres par jour. Des tisanes parfois aussi. Mais plus jamais de soda, rarement de l'alcool. Quand vraiment j'ai envie, un peu de sirop dans de l'eau pétillante, mais j'essaye de limiter. Et c'est comme ça qu'on soigne les poches sous les yeux. Si, si, je vous assure, c'est un signe de déshydratation! Et non, je ne bois pas de jus de citron à jeun, je trouve ça un peu hard pour l'estomac!

4. Avoir une activité physique quotidienne.

Trente minutes de sport par jour, tous les jours, et on varie les plaisirs: renforcements musculaires, cardio, pilates, yoga, natation, dance, aérobic. Et en plus, une petite marche quotidienne si possible. Bon, j'habite Bruxelles, parfois il pleut comme vache qui pisse même en été, donc je zappe la marche quotidienne... Mais j'essaye de faire plaisir à mon iPhone qui me dit que je dois marcher 7000 pas par jour. Je n'y suis pas encore arrivée, mais je frôle les 6000. Peut-être la semaine prochaine...
Pour le sport, je suis abonnée à la chaîne YouTube 'Sport Direct', c'est 26 minutes échauffement et stretching inclus... pas d'excuses!

5. Méditer

Car il n'y a pas que le corps qu'il faut entraîner! L'esprit joue énormément sur notre humeur, notre gestion des émotions et notre patience avec les autres, notamment avec nos enfants qui nous interrompent quand on parle, qui nous demandent 5 fois la même chose avant qu'on ait eu le temps de dire oui (ou non d'ailleurs), etc. Dix minutes par jour suffisent, et ça fait un bien fou. Je suis le programme de méditation dirigée Headspace. Les dix premières séances sont gratuites, après on paie par mois ou à l'année (application smartphone, tablette) à un prix qui reste, je trouve, acceptable pour une pratique quotidienne. C'est en anglais, mais le type a une chouette voix, ça aide...

6. Faire l'amour

Mais pour de vrai. Pas entre 23h et 23h10 dans le noir en espérant que tout le monde finisse vite qu'on puisse dormir et être en forme demain. Se préparer pour des moments câlins avec son autre, être propres et douces, bien sapées et se dire des choses, connecter, se caresser. Bref, prendre son temps! Et prendre son temps souvent. Ca fait du bien au corps, au coeur, à l'esprit, au couple, aux voisins un peu moins mais on sera plus aimables le lendemain et ils n'oseront rien dire de toute façon, donc...

7. Jouer

Avec ses enfants, bien sûr, mais pas seulement. Prendre le temps avec eux de faire un jeu de société, de colorier, de peindre, de faire les fous, de faire les vaches, les chats, tout ce que vous voulez, de jouer à 1-2-3 piano, de faire de la Freezer-Danse, de la balançoire et jouer à s'attraper, c'est déjà super.
Mais prendre le temps de faire nos propres jeux d'adultes, c'est à dire pratiquer nos hobbys, ça c'est trop la classe aussi. Pour ma part: apprendre (elle est FOLLE) de nouvelles choses, coudre, tricoter en prévision de l'hiver, jouer aux Sims (je suis fan depuis que j'ai 15 ans je vous dis!), lire, jouer à Candy Crush affalées sur le Canapé, aller au ciné en plein aprèm juste parce que si on veut, on peut.

8. Vendre des trucs

J'ai découvert Kapaza, et ça fait vraiment un bien fou de vendre les trucs qu'on utilise plus, qui prennent de la place et de la poussière, tout en faisant des heureux nouveaux propriétaires qui vous donnent de l'argent. Trop la classe! Et vive les économies pour les prochains projets! Et puis j'ai toujours été une adepte de la thérapie par le vide. Le superflu, ça fatigue la vue. J'avoue, je suis dans une espèce de délire de simplicité volontaire, mais bon, vous allez finir par ne plus vous étonner de mes sautes d'humeur Bobo. J'assume d'ailleurs. Comme dirait ma psy.

9. Se faire belle

De la tête aux pieds. Prendre un long bain à bulles (pas quand il fait 35° hein...), se faire un masque pour les cheveux, un masque pour le visage, un petit soin pour les ongles des mains, se faire des beaux pieds, s'épiler les sourcils et les jambes et tout le reste si ça vous chante, se mettre du vernis, se maquiller, se faire une nouvelle coiffure, une nouvelle couleur, se recouvrir de crème hydratante...

10. Essayer des trucs nouveaux

Apprendre quelque chose de neuf, seul ou à deux, ou à trois, voire à quatre, ça permet de sortir de sa zone de comfort, donc de déclencher de l'excitation, donc un peu de bonheur. Et aussi de booster sa confiance en soi. Donc sa libido (cf. point 6). Alors moi j'ai essayé de faire des makis maison avec mon chéri. Et les premiers étaient complètement moches mais délicieux. Et là au bout d'un mois, ils sont super beaux et on fait une super équipe: je roule, il coupe! Et on peut se permettre un repas makis/californias une fois par semaine. J'ai aussi testé le vélo en public à Bruxelles. Je ne savais pas faire de vélo du tout jusqu'à notre voyage de noce en Thaïlande en janvier. Mais ce n'était pas pareil: personne ne me connaissait. Là, je suis allée au parc dans MON quartier et j'ai essayé de ne pas me taper la honte quand je suis tombée trois fois. Résultat? La peur au ventre, l'excitation aussi, la fierté d'y être arrivée et l'envie de recommencer. J'ai aussi commencé à apprendre le Vietnamien. Pas facile hein... Chao ông! Ông mahn gioi khôn? Da mahn! (bonjour, comment ça va, ça va bien). Et finalement, j'ai suivi les conseils de Sidjie et j'ai laissé mon soutif au vestiaire. Et en fait, elle a raison.

Et vous, c'est quoi vos tuyaux pour prendre soin de soi et se remettre en forme après une année mouvementée? Partagez vos astuces!

jeudi 7 juillet 2016

Des news

Me revoilà enfin parmi vous après de nombreux mois de galère au niveau timing. Comme je l'expliquais entre les lignes dans mes derniers posts, mes horaires de fin d'année scolaire (les quatre derniers mois, le mot "fin" perdant ici tout son sens...) étaient pour le moins difficiles à vivre, ne me laissant plus le temps de rien, pas même de me régénérer. 

Evidemment, il n'y avait pas que ça car beaucoup de changements et de remises en questions pas toujours faciles à vivre se sont invités dans mon moi-profond, ce qui m'a rendu la tâche de vous écrire complexe parce que je ne savais tout simplement pas quoi dire, pas par où commencer, et s'il fallait même le faire ou non. Je me suis donc concentrée sur ma propre survie psychique et physique - si si, être prof avec des horaires de folie, c'est un sport d'athlètes...

Mais qui dit prof, dit aussi vacances d'été, et là, ça y est, j'y suis les deux pieds dedans et je revis, je dors enfin, je ne me nourris plus que de croutes de pain et de chocolat, les fruits et les légumes ont retrouvé le chemin de mon frigo, je marche à un rythme normal dans la rue, voire parfois lent, mais j'assume parce que bordel ça sent bon une fleur et que OUI j'ai le temps de la sentir et de profiter du vent doux sur ma peau! Je re-découvre ma fille aussi, que je ne voyais plus beaucoup et qui m'épate tous les jours par son sens du discernement, par sa volonté, sa perspicacité et son sens de la répartie. A quatre ans, elle a tout d'une grande. Oui, c'est ça, elle me ressemble. Mais elle a pris beaucoup de son papa aussi. 

Bref, je re-vis. 

Et je me demande pourquoi, pourquoi la société dans laquelle on vit actuellement nous oblige à ne pas vivre, mais juste à survivre? Cette culture du travail est agaçante. Ce sens de la culpabilisation qui nous fait ressentir qu'on n'a pas le droit de dire que c'est difficile, qu'on n'en peux plus, que notre vie, ce n'est pas comme ça qu'on l'imaginait en donnant 100% de son temps et de son énergie à travailler, préparer son travail, se rendre à son travail et dormir pour être en forme au travail. 

Je ne sais pas vous, mais moi j'ai besoin d'exprimer mes émotions et mon ressenti. Si je garde tout à l'intérieur, ça ne va pas bien, ça explose ou ça se manifeste par d'autres moyens. Et j'ai franchement été étonnée et déçue par les réactions des gens. Très rares ont été ceux qui ont compris, ou qui ont partagé le sentiment. En gros, la majorité des conseils ou réactions abondaient dans le sens du "Arrête de te plaindre. C'est comme ça pour tout le monde. C'est ça la vie ma cocotte. Sois déjà heureuse d'avoir un boulot. En plus je te rappelle que t'es prof et que t'as des vacances." Bravo pour le soutien, ça fait vachement du bien quand on est au bout du rouleau de se dire que "c'est ça la vie". Donnez-moi un flingue, ça ira plus vite... 

Bref, j'ai vite compris qu'il valait mieux que je confie mes états d'âmes à mon journal intime et à ma psy et faire semblant de rien en société. N'empêche que ça fait peur, ce lavage de cerveau massif. Enfin, pardonnez-moi hein, si vous pensez comme eux, c'est peut-être finalement moi qui suis une inadaptée à la société. Et finalement, ça ne m'embête pas plus que ça d'étre "inadaptée" à une société malade...

Tout ça pour dire que, ça y est, je revis! Et que je prends soin de moi. Et que du coup ça m'a redonné envie de partager mon quotidien avec vous. Maintenant que mon quotidien est redevenu agréable...
On chasse donc les gros nuages avec des beaux rayons de soleil - sous le ciel belge ce n'est pas toujours gagné, mais dans notre esprit, on peut imaginer tout ce que l'on veut... 

Je vous dis à très vite pour un article sur comment se faire du bien à soi-même, comment laisser entrer ce fameux soleil justement!

Paix et amour sur vous!




dimanche 3 avril 2016

Breaking point

Get up, get dressed, get breakfast, go to work, be professional, smile. Get the bus, surrounded by people all acting like zombies, be dead tired, get your kids from school, prepare dinner, brush their teeth, read a story, kiss goodnight. Hear them complain that they haven’t seen you all day, all week, all month. Cry inside because it’s true. Because there’s nothing you can do about it. Feel that you desperately need time to think. THINK. Figure it out. Figure life out. Time to understand your emotions, your family’s emotions, be healthy, happy, connected, centered. Time to change things, to live life, to wonder a minute what it is to LIVE and not only to exist. But you’re too damn tired. So you sleep in front of TV, and then you get up, get dressed, get breakfast, etc. Get depressed, get something new that makes you feel alive. For 5 minutes. Eat. Buy. Consume. Numb yourself. And start again. 


Until breaking point.

mercredi 24 février 2016

Moody February

Let's say it, loud and clear, this month has been dull and kinda depressing. Nothing bad happened, and for that I'm grateful of course. I am well aware of being among the few ones on this planet who has the luxury of complaining about futilities of the sort, and somehow that makes me feel guilty of feeling the way I feel, because really I have nothing to complain about: I am alive, I am healthy except for the occasional cold, I have all my limbs, clothes on my body and even a winter coat, I have a great husband, an adorable little girl, a place I can call home, with heating and electricity, food in my fridge, a computer, the Internet, a job which I have chosen and most of the time adore, fine colleagues to work with; amazing friends; great projects for the future because supposedly I also have a future.

And here I am, complaining about being tired from correcting exams, and from nursing my sick husband and daughter (the occasional flu); from hearing her all day long asking me a myriad of different things that are never exactly as she wanted them; from having dirty dishes piling up incessantly in my kitchen, as well as laundry to be ironed in my bedroom, from having my living room turned into a daycare everyday several times per day, from constantly running after time when I know it's bad for me and all I should do is meditate. I'm sad to hear the world complain and not be able to do anything for them.

So, I'm going to do as told: I'm going to stop complaining myself, figure out all my shit, be content with what I'm lucky to have, and spread the joy...

And also, I'm going to eat that ice cream...

lundi 22 février 2016

Top body challenge etc.

Voilà, ça y est, je me suis lançée dans le top body challenge 1.3! C'est une troisième édition vu que la première, qui m'avait pris six mois au lieu de trois, avait été mal faite: j'avais lu ce qui m'arrangeait bien et n'avais fait chaque circuit qu'une fois au lieu de deux... Entre nous ça ne m'a pas empêché de suer, d'insulter Sonia Tlev et de la remercier ensuite quand j'ai vu les résultats: -12 kilos, et je suis passée du 46 au 40. Ça m'a d'ailleurs coûté plus de deux cents euros de frais de modifications sur ma robe de mariée, mais ça en valait totalement la peine.

Après le mariage donc et les superbes vacances au soleil qui ont suivi, il était temps de reprendre les choses en main et je m'attaquai donc une nouvelle fois au programme une nouvelle fois, bien décidée à le faire convenablement cette fois. Sauf qu'après trois semaine, je me suis dèclarée vaincue, complètement écroulée et en pleurs à la fin d'une séance. Mais très vite, l'activité physique a commencé à me manquer et mon corps à se boudiner...

Me voici donc plus motivée que jamais, prête à tenir la longueur, in it to win it, avec de nouveaux objectifs pour une "meilleure version de moi-même".

Les résultats au bout d'une semaine se font déjà sentir: - 800gr et un ventre déjà plus plat, une taille plus marquée et l'envie bien ancrée de continuer...

Rendez-vous au prochain épisode!

jeudi 28 janvier 2016

New year, new look, new prospects

I haven't written on this blog for a while. I haven't written anywhere but in my very private journal for a while. Probably because I didn't feel like it anymore. Or because there wasn't much to tell. Or because I forgot. Or... Well, probably because of many reasons at the same time. The same reasons that make people stop doing anything. Yet, for the last couple of weeks, I have felt this itch to write again and to share it with "the world". My shrink would say that this is all because of my generation: we are in the celebration of the self and we want to see our life like a movie in which we would of course be the main protagonists. With an original soundtrack and everything... And my guru would tell me to observe myself and not to judge, to accept who I am and what I feel, and just be happy with it. 

So that's exactly what I'm going to do.

So things are going to be slightly shaken up here. 

First of all, yes, I will be writing in English. But not only. I have decided it was time to embrace my multilingualism and not to always have to choose. Sometimes I feel like speaking English. Sometimes, I think in French. Sometimes I  just fail to think at all, and you might be the witness of that too... If you are not English-speakers, you're not reading this note anyways, so I'm not going to apologize.

Second of all, I want to write more about what I feel, and what I think, rather than what I've accomplished. My shrink and my guru would congratulate me for that. I'm letting go of the unattainable illusion of the perfect mother, the perfect teacher, the perfect wife, the perfect neighbor, the perfect colleague, the perfect woman. I yell at my daughter when I know I shouldn't; I sometimes don't feel like correcting my students' homework, or to go to class at all; my house is only clean 12 hours per week, I use sarcasm - extensively - and have a big tendency to exaggerate things to emphasize them, or just because I think it's funny; I hate my neighbours: they don't respect anything and they smell bad; I indulge in gossiping at work and I actually enjoy it; and I have recently gained two kilos for eating crisps and frozen macarons in front of the freezer while my husband was asleep. Also I haven't done any of my sports routines in two weeks. 

I thought it was better to come out clean for a fresh start, right?

What about your resolutions for 2016?

See ya!

dimanche 11 janvier 2015

Maman, pourquoi tu pleures?

Maman, pourquoi tu pleures?

Je pleure parce que j'ai mal.
J'ai mal à l'âme, j'ai mal au coeur.
Pour tous ces gens qui, au nom d'Allah, meurent.

Je pleure parce que j'ai peur.
J'ai peur du monde dans lequel on vit,
Peur du monde dans lequel tu grandis.

Je pleure parce que je suis colère.
Contre des barbares qui s'attaquent à nos libertés
Contre ceux qui disent que Charlie l'avait bien cherché.

Je pleure parce que je suis touchée,
De voir des millions et des milliers,
Main dans la main marcher, en solidarité.

Et toi, ma fille, mon bébé,
Tu nous regardes si tristes et tu te demandes
Qu'est-ce qui fait que le monde entier tremble.

Tu chantes, tu danses et tu veux juste t'amuser.
Alors j'essuie mes larmes et je viens jouer
Je viens préserver encore un peu ton innocence
Je viens m'inspirer un peu de cette chance.

Prenons ensemble tes crayons de couleurs,
Dessinons toutes les deux un monde meilleur.
Pour que le sang ne soit pas coulé en vain,
Pour que tu puisses encore dessiner demain.